Censurer le projet de loi pour le passe vaccinal : lettre ouverte aux Parlementaires

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Dominique Bard, pour FranceSoir
Publié le 31 décembre 2021 - 18:00
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Passe vaccinal
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"Nous vous invitons à faire barrage à la nouvelle loi liberticide qui vous sera proposée début janvier".
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LETTRE OUVERTE — Madame Monsieur le Député, Madame, Monsieur le Sénateur,

Vous serez amené à vous prononcer très prochainement sur la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal. Toutes les lois liberticides votées depuis le début de cette crise l’ont été sous la pression de calendriers impossibles avec la peur d’un virus pour guide.

Nous vous avions alerté en juillet dernier pour attirer votre attention sur le fait que l’urgence n’était pas caractérisée au moment où vous débattiez de l’obligation vaccinale pour les soignants et de l’extension du passe sanitaire. Nous vous appelions à un sursaut parlementaire afin de restaurer la démocratie.

Depuis lors, le Sénat a rejeté en bloc le projet de loi prolongeant les dispositions de la loi du 5 août 2021 jusqu’au 31 juillet 2022. Bruno Retailleau a diligenté une commission d’enquête qui devait porter sur « la fermeture des lits d’hôpitaux », qui a changé de nom pour « santé et hôpital », ce qui semble porter atteinte à ses objectifs initiaux. Force est de constater que le gouvernement reste sourd à tous vos arguments.

Aujourd’hui, nous nous permettons donc de vous alerter à nouveau.

I. Le contexte politique

1. Pfizer, ses condamnations, ses liens d’intérêts

Vous n’ignorez pas, par ailleurs, que, sous l’impulsion d’Ursula Von der Leyen, l’Union européenne (UE) a précommandé 4,4 milliards de doses du vaccin Pfizer en mai dernier sans que le parlement européen n’ait jamais été consulté. Cela représente dix doses par habitant. Alors même qu’aucun député européen n’a seulement pu prendre connaissance des contrats.

Il y a un mois, cette photo a défrayé la chronique : Ursula Von der Leyen, présidente de l’UE a remis au PDG de Pfizer Albert Bourla le prix du « Leader of Business » :

gates

Nous devons rappeler ici ce qu'est Pfizer : un groupe d’entreprises qui, ensemble, ont été condamnées à quatre milliards et 661 millions de dollars d’amendes. Idriss Aberkane a égrené ces condamnations pour corruption et charlatanisme une par une sur YouTube. Il a pris ses sources .

Voir aussi : "L’État français est un des plus gros producteurs de fake news" Idriss Aberkane

2. McKinsey – commission d’enquête sénatoriale

McKinsey, le cabinet qui conseille l’État français, mais aussi l’État allemand et de nombreux autres États dans le monde fait également l’objet de poursuites pour, notamment une affaire d’opiacés aux États-Unis. Le Figaro évoque des tactiques marketing cyniques et délibérées. La proximité de certains codirecteurs et associés de ce cabinet avec Laurent Fabius (président du Conseil constitutionnel) et Ursula Von der Leyen (présidente de l’UE), ne fait qu’accentuer la méfiance que l’on pourrait nourrir à leur endroit. À telle enseigne qu’une commission d’enquête sénatoriale s’est penchée sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.

3. Absence de transparence

Plusieurs députés européens se sont offusqués de l’absence de transparence qui entoure les négociations des laboratoires pharmaceutiques avec l’UE :

•    Michèle Rivasi sur la mise à l’écart des parlementaires européens et l’absence de transparence sur la négociation des contrats ;
•    Christine Anderson (députée allemande au parlement européen) ;
•    François-Xavier Bellamy sur le passe sanitaire ;
•    Anne-Sophie Pelletier, Nicolaus Fest, Hervé Juvin, Robert Roos ;
•    Virginie Joron et Francesca Donato.

Ils sont nombreux, et très peu médiatisés. Ce sont des parlementaires comme vous. Sans doute pourriez-vous écouter ce qu’ils ont à dire.

II. Le contexte médical

1. Autres vaccins

Les vaccins chinois à virus inactivés traditionnels ne sont pas reconnus en France et dans une partie de l’Europe. Les personnes vaccinées en Chine doivent recevoir pour rentrer en France une dose de vaccin à ARNm.

Le vaccin Valneva, français, lui aussi à virus inactivé, n’est toujours pas proposé. Il pourrait permettre à une partie des personnes réfractaires aux injections d’ARN messager (Pfizer et Moderna) ou d’adénovirus recombinants (Jansen et Astrazeneca), de se laisser convaincre par une technologie ancienne et éprouvée. Les deux technologies retenues par l’EMA, et donc par la France, font fabriquer par nos cellules les protéines Spike toxiques, supposées déclencher la réponse immunitaire. Ce qui peut inquiéter à juste titre des personnes qui ne sont pas réfractaires à la vaccination en général.

Lire aussi : En faisant produire la protéine Spike par les cellules, vacciner revient à inoculer la maladie

2. Traitements

Ajoutons à cela le fait que de plus en plus de traitements bien tolérés sont interdits, à commencer par l’Hydroxychloroquine, puis l’Ivermectine et maintenant l’Azithromycine…

Non seulement les deux premiers ont été interdits, mais les études censées évaluer leur efficacité ont été arrêtées sur la base d’une étude trompeuse, rétractée par les auteurs et la revue scientifique qui l’avait publiée. Quand on sait que les AMM conditionnelles des vaccins imposent que nous ne disposions d’aucun traitement efficace. Cela devrait vraiment vous faire poser question.

Le point fait par le collectif « Laissons les médecins prescrire » au 1ᵉʳ décembre 2021 est une rétrospective de toute la gestion de la crise sanitaire. Nous vous invitons à le lire très attentivement. Il met en lumière les contradictions dans l’application du principe de précaution qui devrait présider aux décisions que vous entérinez. Il vous appartient de bien peser ces arguments.

III. Le contexte sanitaire

Aujourd’hui encore, rien ne semble justifier la précipitation du gouvernement. Regardez une fois de plus les courbes officielles.

- Celle du réseau Sentinelle semaine 50 :

tableau

Une épidémie, c’est 170 cas symptomatiques pour 100 000 habitants (on est à moins de 50).

- Celle du site John Hopkins :

tableau 2

La carte John Hopkins du monde indique la répartition géographique des cas covid et montre très clairement que les pays les plus vaccinés sont aussi les plus touchés.

1. Les premiers seront les derniers

L’inversion des valeurs préside à la gestion de cette crise. Plus les scientifiques sont titrés, plus ils ont d’expérience et moins on les écoute. Les raisons de leurs mises à l’écart devraient être analysées.

a. Le professeur Montagnier, prix Nobel 2008

Luc Montagnier est le premier à avoir incriminé le laboratoire P4 de Wuhan. Il parle de fuite du virus et donne des arguments objectifs sur les raisons qui lui font craindre cette éventualité. Le séquençage du virus réunit trop de séquences génomiques connues, pour que le hasard suffise à expliquer qu’ils se retrouvent dans le même virus. Il ne donne pas d’explications sur les raisons de cet état de fait, car il ne sait pas. Il suppose seulement que c’est accidentel. On le déclare sénile, on l’accuse d’alimenter les thèses complotistes. Finalement, une enquête de l’OMS est diligentée bien tardivement et la communauté scientifique reconnait que l’hypothèse d’un échappement ne peut plus être écartée.

Voir aussi : Pr Luc Montagnier au Défi de la vérité : "la vie utilise les virus pour faire de grandes choses"

Pour autant, l’accusation de complotisme reste imprégnée dans les esprits des journalistes maintream, ce qui les empêche aujourd’hui d’accorder foi aux propos du professeur Montagnier lorsqu’il alerte sur les possibles effets indésirables des vaccins, dont la maladie de Creutzfeldt Jakob. Cette maladie extrêmement rare qu’on retrouve chez au moins huit patients vaccinés, dont plusieurs sont décédés en deux mois, alors que cette maladie évolue habituellement beaucoup plus lentement (dizaine d’années). Il faudrait de toute urgence approfondir les études et permettre aux équipes qui entourent le professeur Montagnier de déterminer si des cas de cette maladie sont rapportés dans la population des personnes atteintes par la Covid et chez des non-vaccinés. En attendant le résultat de ces études, le professeur, au nom du principe de précaution, appelle à cesser immédiatement toute vaccination.

b. Le professeur Raoult

Didier Raoult apparait comme le 129ᵉ chercheur mondial sur le critère du nombre de publications (186) toutes spécialités confondues :

tableau 3

Voir ici le classement des chercheurs en fonction du nombre de leurs publications.

Voici quelques-unes de ses affirmations taxées de complotisme qui aujourd’hui font consensus :

•    Il est le premier à tester les patients qui présentent des symptômes. Il est aussi le premier à parler du nombre de cycles d’amplification qui causent des faux positifs aux tests PCR.
•    Il est le premier à parler d’hypoxie heureuse, c’est grâce à lui qu’on changera la méthode d’oxygénation des patients, on a juste perdu un temps précieux … et des vies, en ne l’écoutant pas plus rapidement.
•    En juillet 2020, Didier Raoult parle pour la première fois de variants … il est traité de « complotiste » par la communauté journalistique. Aujourd’hui tout le monde en convient ce qui peut être vérifié ici. Si l’on cherche par pays, on trouve pour la France :

tableau 5

Ce sont autant de preuves, s’il en était besoin, que la vérité finit toujours par éclater… Pouvez-vous expliquer aux Français et à vos électeurs pourquoi la recherche sur les traitements Covid n’existe pas en France ? Pourquoi les études qui ont été interrompues sur la base d’une étude honteusement falsifiée et rétractée par ses auteurs et par la revue qui l’avait publiée (The Lancet), n’ont pas été reprises ? Le professeur Raoult nous dit que ces études commençaient à montrer un début d’efficacité, mais que le nombre de patients inclus dans l’étude était encore insuffisant pour conclure. Je ne demande qu’à croire ses détracteurs, mais qu’on reprenne les études pour prouver que ce qu’il dit est faux.

Voir aussi : Professeur Raoult : l'aventure de l'IHU, une "machine de guerre"

c. Le professeur Perronne

Le professeur Perronne a présidé la Commission Maladies Transmissibles du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) pendant 15 ans et jusqu’en 2016, soit de la présidence de Jacques Chirac à celle de François Hollande. À titre d’exemple, notons que sous Nicolas Sarkozy, la France pouvait compter sur 1,7 milliard de masques pour faire face à une éventuelle épidémie. Au début de la crise Covid, il en restait moins de 100 000 et on les a détruits parce qu’ils étaient périmés (chapitre 19 - Le traitre et le néant de Gérard Davet et Fabrice Lhomme).

Il a été vice-président du groupe d’experts qui conseille l’OMS en matière de politique vaccinale pour l’Europe entière.

Il vient d’écrire deux ouvrages sur la gestion de cette crise : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? » et « Décidément, ils n’ont toujours rien compris ». Soulignons que ces deux ouvrages n’ont fait l’objet d’aucune plainte en diffamation.

Voir aussi : Christian Perronne : "Décidément, ils n'ont toujours rien compris" ?

Son avis compte. Il est impensable qu’il ne soit pas invité à participer, comme il le demande, à un face-à-face avec Jean-François Delfraissy. Ne pas l’inviter n’est pas la bonne manière de convaincre les auditeurs qu’il est dans l’erreur. S’il se trompe tant que cela, il sera facile à ses détracteurs de le placer devant ses contradictions. Il est inimaginable que des journalistes à bout d’arguments l’accusent de complotisme, l’interrompent, le fasse taire. Qui sont-ils ?

2. Les autres scientifiques

Il faut rappeler qu’un professeur d’université a non seulement le droit constitutionnel d’informer sur les travaux qu’il conduit pour faire profiter la communauté de son travail, mais plus que cela, il en a le devoir.

On pourrait parler de nombreux autres scientifiques qui s’opposent à la doxa : Alexandra Henrion-Caude, ancienne directrice de recherche à l’INSERM, spécialiste de l’ARN ; Christian Vélot, enseignant chercheur en biologie moléculaire ; Vincent Pavan, enseignant chercheur en mathématique ; Amine Umlil, docteur en pharmacie et pharmacologue au CTIAP de l’hôpital de Cholet et bien d’autres.

3. Lettres ouvertes et tribunes de scientifiques

Il n’y a pas que ces grands noms qui ont des avis divergents. Nous entendons beaucoup parler sur les plateaux de télévision de la communauté scientifique. Supposons que cette communauté existe, il ne faut pas perdre de vue qu’elle est très divisée sur la gestion de cette crise sanitaire. Vous pouvez, par exemple, trouver une lettre ouverte de 1 600 scientifiques, adressée aux élus ; la tribune de Laurent Mucchielli signée par plus de 2 000 académiques et soignants. Tout cela n’est qu’un aperçu de la diversité de pensée du monde scientifique.

4. À propos des enfants

Le professeur Peyromaure, sur Europe 1 ou sur Cnews, n’hésite pas à qualifier d’hérésie la vaccination des enfants.

Martin Blachier lui-même a changé de cap à ce sujet. Il s’oppose à la vaccination des enfants et préconise un retour à la normale dans les écoles pour la rentrée du 3 janvier. Sa pétition a recueilli plus de 100 000 signatures au 26 décembre.

Par ailleurs, Robert Malone, inventeur de la technologie à ARNm, s'est montré catégoriquement opposé à la vaccination des enfants.

5. Les conséquences de cette absence de débat

Pendant qu’on qualifie de complotistes des scientifiques reconnus par leurs pairs, des politiques à la voix divergente, des journalistes alternatifs qui expriment ne serait-ce que des doutes face à la parole dominante, on banalise ce terme, on le détourne de sa signification première, on fait le jeu des vrais complotistes : ceux qui pensent qu’un complot mondial est à l’œuvre depuis la nuit des temps.

L’interdiction de toute controverse scientifique, loin de faire taire les thèses complotistes, les entretient au contraire. Les personnes qui doutent de la thèse officielle, laquelle surfe sur la peur sans résoudre la crise, ne trouvent pas d’explications rationnelles à leurs interrogations dans les médias dits mainstream. Écoutons les scientifiques reconnus par leurs pairs au même titre que leurs homologues habitués des plateaux de télévision pour permettre à tout un chacun de se faire une opinion éclairée. Que les gouvernants acceptent de venir sur les médias alternatifs débattre avec des journalistes ou des scientifiques de tous bords.

IV. Conclusion

Si les décisions d’étendre le passe sanitaire en juillet dernier s’appuyaient sur les bases scientifiques controversées, les récentes décisions du gouvernement (vaccination des enfants et transformation du passe sanitaire en passe vaccinal) ne s’appuient sur aucune base scientifique réelle.

De plus, les annonces faites au peuple sont décalées. Pendant six mois, l'on nous a annoncé un « vaccin » efficace en deux doses. Dans le même temps, l’Union européenne achetait pour 1,8 milliard de doses supplémentaires, portant à dix le nombre de précommandes par Européen. C’est seulement aujourd’hui que l'on commence à nous dire qu’il va falloir un rappel tous les cinq mois, quatre mois, trois mois… L’on parle de troisième ou de quatrième dose, mais ce sont dix doses qui sont d’ores et déjà précommandées. C’est du jamais vu dans l’histoire de la vaccination ! Du jamais vu dans l’histoire de notre démocratie ! Cela va nécessairement faire hésiter les personnes qui avaient accepté les deux premières doses pour être tranquilles, et qui commencent à comprendre qu’on leur a menti, mais qui ne savent pas encore dans quelles proportions.

Imaginez que l’on vaccine des enfants en bonne santé, qui n’ont aucune chance de faire une forme grave, et qu’ils connaissent des effets indésirables d’une exceptionnelle gravité. Vous regretterez probablement de ne pas vous être penchés sur cette problématique d’une manière approfondie en écoutant tous les scientifiques.

En conséquence, et compte tenu de la fuite en avant du gouvernement, nous vous invitons, non seulement, à faire barrage à la nouvelle loi liberticide qui vous sera proposée début janvier. Mais nous comptons sur vous pour faire en sorte que votre groupe parlementaire dépose une motion de censure à l’encontre du gouvernement. Nous vous demandons également de la voter si elle est déposée par un autre groupe que le vôtre.

Dans cette attente, nous vous prions d’agréer nos salutations républicaines.
 

Dominique Bard, pour un ensemble de collectifs de Haute-Loire

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