Dépolluer son intérieur : bons et mauvais réflexes

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FranceSoir
Publié le 04 octobre 2021 - 20:10
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Les plantes intérieures ne suffisant pas à dépolluer l'air intérieur
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Francesca Tosolini / Unsplash
Un air intérieur plus pollué que l'air extérieur ?
Francesca Tosolini / Unsplash

L’air intérieur est aussi pollué, voire bien davantage, que l’air extérieur. C’est pourquoi la dépollution de nos maisons et appartements est essentielle à notre santé respiratoire. Elle l'est également pour les personnes qui souffrent d’allergies cutanées.

Colles toxiques pour assembler nos meubles, acariens, poussières en tout genre, tabac, bougies parfumées ou désodorisants pour toilettes, ordinateurs, humidité qui engendre des moisissures… Les sources de pollution de l’air intérieur sont multiples. Et les chercheurs sont formels : même lorsque l’on vit dans une rue très empruntée par des voitures, il est fondamental d’aérer sont intérieur au moins 20 minutes par jour pour renouveler l’air. Mais ce n’est pas le seul réflexe à adopter pour assainir son espace de vie.

Faites la chasse aux poussières, aux acariens et au tabac

Pour dépolluer son intérieur, il est fondamental de changer ses draps, de faire la poussière et de passer l’aspirateur très régulièrement, y compris sur canapé et matelas. En plus de débarrasser l’espace des poussières, cheveux et miettes, une bonne hygiène de votre intérieur permet d’éliminer les acariens qui ont tendance à se multiplier très rapidement. Bien entendu, la fumée du tabac est à proscrire absolument. Notez que la vapeur émise par les cigarettes électroniques n’est pas neutre et il est largement préférable de ne pas vapoter à l’intérieur si l’on souhaite préserver la qualité de l’air.

Limitez l’humidité dans les pièces de vie

Si respirer un air trop sec n’est pas une bonne idée, il faut également éviter de vivre dans des pièces trop humides, propices au développement de moisissure (souvent invisibles) et à la prolifération des acariens. Si vous devez faire sécher votre linge à l’intérieur, préférez placer votre étendoir dans une pièce dotée d’une VMC ou, au besoin, utilisez un absorbeur d’humidité. Idéalement, le taux d’humidité de la maison doit se situer entre 40 et 55 %. Notez par ailleurs que la température doit idéalement se situer entre 18 et 20°C.

Verdissez votre intérieur, mais pas trop !

Elles ont la cote depuis quelques années… pourtant, les plantes dites « dépolluantes » n’ont jamais réellement démontré leur efficacité. Certes, leur vue a un effet déstressant qui agira sur votre bien-être nerveux. Elles permettent également d’augmenter (de 2 à 5 %) le taux d’humidité dans l’air et ainsi éviter que vous respiriez un air trop sec. En revanche, elles ne suffiront certainement pas à débarrasser votre intérieur des particules polluantes. Notons qu'il est vivement déconseillé de placer une plante dans une chambre à coucher car, comme tous les végétaux, elle émet du CO2.

Lire aussi : Pollution : l'air de votre ville ou de votre logement est-il pollué ?

Pour dépolluer, ne pas polluer

Si vous envisagez des travaux (peintures, sols, etc.) ou souhaitez ajouter quelques meubles dans votre salon ou votre chambre, commencez par regarder les étiquettes. La plus grande partie de la pollution intérieure est émise par les composants volatils relâchées par le sol ou les revêtements muraux, mais aussi par les cloisons, isolants, ou encore vernis. En 2015, l’ANSES avait identifié plus d'une trentaine de substances considérées comme cancérogènes, mutagènes et/ou toxiques pour la reproduction. Et si la plupart ont disparu, ou presque, des processus de fabrication, reste que de nombreuses colles et vernis présentent un risque pour notre santé. Pour limiter leur nocivité, nous en revenons à notre premier conseil : aérer les pièces au moins 20 minutes par jour, si possible même davantage, matin et soir. Y compris en hiver et si vous vivez au-dessus d’un boulevard très fréquenté.

Dépolluer à l'aide d'un purificateur d'air ?

De nombreux appareils présentés comme des moniteurs de qualité de l'air sont disponibles. Plus ou moins efficaces, ils analysent la présence des polluants dans l'air et les captent afin de restituer un air plus sain. Attention, ils sont efficaces à condition qu'il n'y ait pas de pollution émergente, et sur un volume d'air (et donc une surface) assez limité. S'ils ne sont donc pas la panacée, ils présentent un certain intérêt pour optimiser la qualité de l'air.

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