Les principales déclarations d'Emmanuel Macron sur TF1

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Par Anne RENAUT - Paris (France) (AFP)
Publié le 12 avril 2018 - 18:58
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Emmanuel Macron avant son interview sur TF1 jeudi 12 avril 2018 depuis l'école du Berd’huis (Orne)
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© YOAN VALAT / POOL/AFP
Emmanuel Macron avant son interview sur TF1 jeudi 12 avril 2018 depuis l'école du Berd’huis (Orne)
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Voici les principales déclarations du président Emmanuel Macron jeudi sur TF1:

"ALLER AU BOUT"

"Il faut aller au bout".

"Les difficultés ne m'arrêtent pas (...) Le fait qu'il y ait des Français parfois pas contents ne m'arrête pas".

"Nous avons immensément à faire parce que notre pays doit reconstruire les 50 prochaines années de progrès".

PRÉSIDENT "DE TOUS LES FRANÇAIS"

"Je suis le président de tous les Français (...) Les riches, ils n'ont pas besoin d'un président, ils se débrouillent très bien tout seuls".

"Etre président de tous les Français, ce n'est pas montrer du doigt une catégorie".

"On n'abandonne pas du tout la ruralité". La dotation des communes ne "baisse pas d'un centime".

"J'ECOUTE"

"Je ne suis pas toute la journée enfermé à l'Élysée, je me déplace et je vais toujours au contact. On m'écrit beaucoup, je lis et j'entends, j'écoute".

"Il y a des inquiétudes, elles sont légitimes et moi je les entends".

"PINCÉES DE SEL"

"Ce n'est pas des pincées de sel ou de poivre, la politique aujourd'hui. C'est pas +faudrait être plus social, moins social+".

"La France, c'est une maison". "Les murs de la maison pour moi c'est libérer, protéger et unir".

CORDE ET CORDÉE

"Quand je dis +premier de cordée+, il y a une corde, et j'ai demandé à plusieurs reprises, (à) ceux qui réussissent (...) qu'ils aident le pays (...) en investissant ici, en embauchant ici, et qu'ils tirent le reste de la cordée".

"Ca fait au fond 30 ans qu'on dit +pour être juste, faut empêcher ceux qui sont en haut de la cordée d'avancer trop vite+. Si on est tous au même niveau, la cordée tombe. Et il y en a d'autres qui pensent que, pour que la cordée tienne, il suffit que le premier galope. Non. La cordée, elle n'avance qu'à la vitesse de la corde (...) Ce que je veux, c'est qu'on redevienne un pays de progrès pour tous".

"PREUVE" EN SYRIE

"Nous avons la preuve que la semaine dernière (...) des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu'elles ont été utilisées par le régime de Bachar al-Assad".

"Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu, quand nous le jugerons le plus utile et le plus efficace".

"En aucun cas, la France ne laissera une escalade se faire ou quoi que ce soit qui puisse endommager la stabilité de la région".

SNCF "A 100%" PUBLIQUE

"Aller au bout, parce que nous devons faire cette réforme. Elle est indispensable et il y a une hypocrisie collective à ne pas le faire".

"Ce sera une entreprise publique à capitaux 100% publics mais qui va se réorganiser (...) Ce sera dans la loi".

Evoquant son grand-père cheminot: "je ne peux pas vous dire que j'ai du mépris ou que je considère que ce soit des privilégiés, ce n'est pas vrai. Parce que je sais aussi les horaires que certains font, les contraintes qui sont liées à une entreprise de transport".

La dette "sera pour partie progressivement reprise" par l'Etat. "L'Etat va, dès le début, en reprendre une partie".

"Je respecte les syndicats et ils ont leur place dans le dialogue social et donc ils défendent des intérêts légitimes qui sont ceux de leurs salariés. Je leur dis juste +n'ayez pas de craintes illégitimes+".

RETRAITES: "JE LEUR DIS MERCI"

"J'ai demandé un effort aux personnes retraitées et à une partie d'entre elles, aux 60% qui paient la CSG au taux normal, et je veux m'expliquer. Mais d'abord, je veux dire une chose: je leur dis merci".

"Je n'ai jamais pris un retraité pour un portefeuille".

FIN DE LA TAXE D'HABITATION POUR TOUS

Les communes "sont déjà remboursées par l'État, à l'euro-l'euro".

"Je souhaite que ça puisse être la totalité" des Français qui bénéficient de la suppression de la taxe d'habitation "parce que si un impôt n'est pas bon pour 80% des Français, il est pas bon pour tous".

"L'ISLAMISME N'EST PAS L'ISLAM"

"Il y a des mosquées ou des gens qui ne respectent pas les lois de la République, prêchent des choses qui ne sont pas conformes aux lois de la République et conduisent à la violence. Celles-ci seront fermées".

"L'extrémisme, le fondamentalisme religieux (...) c'est un problème dans notre pays" mais "il ne faut pas confondre ce problème avec tous nos concitoyens qui croient dans l'islam. Ce serait une erreur profonde".

"Ce fondamentalisme-là, cet islam radical (...), cet islamisme, ce n'est pas l'islam".

"Je veux que le financement étranger soit organisé sous le contrôle de l'État et transparent. Je ne veux plus de mosquées qui s'ouvrent avec des financements cachés".

ROUTES: "RESTER CALME"

"Notre sang s'est échauffé sur cette affaire".

"Ca ne mérite pas parfois les coups de sang qu'on a eus (...) Si dans deux ans ça ne marche pas, on arrêtera partout (...) et on adaptera selon les territoires".

"Tout l'argent qui sera prélevé sur ces routes, on le mettra (...) pour les hôpitaux qui soignent, guérissent les blessés de la route".

INTÉRESSEMENT SANS CHARGES

"Toutes les entreprises jusqu'à 250 salariés pourront distribuer de l'intéressement, il n'y aura plus aucune charge et impôt".

NDDL: L'EVACUABLE "ÉVACUÉ"

"L'opération est arrivée à un point où tout ce était évacuable a été évacué".

UNIVERSITÉS: DES "AGITATEURS PROFESSIONNELS"

"Ce ne sont pas des étudiants mais ce sont des agitateurs professionnels, les professionnels du désordre, dont parlait Michel Audiard, (qui) doivent comprendre que nous sommes dans un Etat d'ordre".

"Il n'y aura pas d'examen en chocolat".

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