Halloween : des militants de L214 défilent déguisés en employés d'abattoirs

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Par AFP
Publié le 31 octobre 2017 - 22:32
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Des militants de l'association de défense des animaux L214 dans les rues de Tours, le 31 octobre 201
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© GUILLAUME SOUVANT / AFP
Des militants de l'association de défense des animaux L214 dans les rues de Tours, le 31 octobre 2017
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Une trentaine de militants de l’association de défense des animaux L214 ont défilé dans les rues de Tours pour Halloween, costumés en employés d’abattoir couverts de sang, a constaté un correspondant de l'AFP mardi.

Après un rassemblement sur les marches de la mairie, ils ont déambulé en ville, en interpellant les passants.

"Vous avez la possibilité de tester le bien-être en abattoir et de choisir votre méthode de mise à mort. Vous préférez qu’on vous perfore le crâne, qu’on vous électrocute ou qu’on vous gaze au dioxyde de carbone ?", a questionné, mégaphone en main, Ludivine Daumain, porte-parole du mouvement à Tours.

"Nous ouvrons les portes des abattoirs au public pour que les passants se mettent à la place des animaux pour qui Halloween, c’est tous les jours", a expliqué la jeune femme.

Dans le cortège, des étudiants, mais aussi des retraités et des trentenaires sont habillés en employés d’abattoir. Certains simulent à terre l’égorgement des cochons. Combinaison maculée de sang, casque sur la tête, d'autres brandissent couteaux et scies en carton.

Sur des panneaux, on peut voir des photos de vaches pendues à des crochets, de lapins en partie dépecés, de poulets égorgés.

Un des membres de l’association, équipé d’un ordinateur portable, montre les vidéos insoutenables d’un mouton écartelé vivant ou d’une brebis martelée à coups d’outils métalliques.

"On a trop caché ce qui se passe dans les abattoirs. Nous demandons leur fermeture. Ces massacres de trois millions d'animaux par jour n’a plus de sens dans nos pays développés", affirme Maxime Dubois, entrepreneur dans le secteur du bien-être à Tours.

"On peut très bien vivre sans protéines animales. Manger de la viande est juste un choix", estime-t-il.

Françoise, retraitée, prend un tract que lui tend un militant. Elle a "mangé une côte d’agneau grillée à midi" mais reconnaît être touchée, "même effrayée" par ce qu'elle a vu.

"On ne peut pas se passer de nourriture animale mais il est urgent de penser à la souffrance des animaux", dit-elle.

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