Nantes : bus et tramways paralysés suite à une violente agression mardi

Auteur(s)
MM
Publié le 19 février 2015 - 11:21
Image
Les transports en commun nantais sont à l'arrêt ce matin.
Crédits
©JS Evrad/Sipa.
Les transports en commun nantais sont à l'arrêt ce jeudi matin.
©JS Evrad/Sipa.
La circulation des transports en commun de la ville de Nantes est stoppée ce jeudi matin. Les agents de la Semitan ont cessé le travail pour protester contre la violente agression dont été victimes trois de leurs collègues mardi 17 au soir.

L'ensemble des transports en communs de la ville de Nantes est à l'arrêt ce jeudi matin. Cet arrêt de la circulation des bus est des tramways est dû à un mouvement spontané du personnel de la Semitan. Tous les véhicules restent au dépôt. L'action est prévue pour durer toute la matinée, mais pourrait se prolonger toute la journée.

Les agents de la Semitan souhaitent exprimer leur colère après la violente agression dont a été victimes trois de leurs collègues mardi soir. En effet, alors qu'il souhaitait libérer les portes du tramway volontairement bloquées par un individu à la station Mendès-France dans le quartier de la Bottière, un agent de prévention et d'accueil a été violement passé à tabac par une dizaine de jeunes gens. Il écope de sept points de sutures au crâne et de deux dents cassées.

Deux de ses collègues ont tenté d'intervenir pourt lui porter secours et ont été violentés à leur tour. Bilan: 8 points de sutures pour l'un d'enter eux.

Jeudi 12, déjà, un conducteur de tram avait été violemment frappé quartier Bottière à Nantes (station Souillarderie). Un arrêt de travail lui a été délivré suite à une arcade sourcilière cassée.

"Ça devient inadmissible de ne plus pouvoir exercer son travail en sécurité. On ne va quand même pas mettre des policiers dans chaque rame! Il faut que ça cesse", s'alarme la CFDT, le syndicat majoritaire.

Pour Alain Boeswillwald, directeur de la Semitan, "l'arrêt du réseau n'est pas satisfaisant car il pénalise nos clients. Mais, en même temps, nous sommes évidemment solidaires avec nos agents agressés et je comprends l'exaspération du personnel".

 

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.