Toulouse : mort d'une fillette de 2 ans, ses parents soupçonnés de maltraitance

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 03 avril 2015 - 16:04
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Les urgences.
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©Gelebart/20Minutes/Sipa
L'enfant avait été admis mardi 31 mars dans un état grave aux urgences pédiatriques.
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Une petite fille de deux ans et demi est décédée aux urgences pédiatriques de Toulouse jeudi 2, le surlendemain de son admission. Les médecins ayant découvert sur son corps des traces de coups, les parents ont été placés en garde à vue et sont soupçonnés de maltraitance.

Le corps de la petite victime comportait des traces de coups et peut-être même de brûlures. Une fillette âgée d'à peine deux ans et demi est décédée jeudi 2 aux urgences pédiatriques du CHU de Toulouse où elle avait été admise deux jours plus tôt, grièvement blessée, selon les informations de France Bleu Toulouse. Les médecins ont alerté la police pour des soupçons de maltraitance.

La petite fille a été prise en charge à son domicile par les services de secours mardi 31 mars. Dans un état très grave, présentant un traumatisme crânien, des hématomes et des traces de brûlures, elle a été immédiatement transportée aux urgences pédiatriques du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Purpan. Soupçonnant des blessures issues d'actes de maltraitance, les médecins ont donné l'alerte en prévenant les services de police. Malgré tous leurs efforts, ils n'ont pu sauver l'enfant, qui est décédé jeudi 2 des suites des sévices subis.

La mère, âgée de 19 ans, et le père, 27 ans, ont été interpellés mercredi après-midi dans le quartier populaire du Mirail, dans le sud-ouest de Toulouse, et placés en garde à vue. Celle-ci a été prolongée jeudi et le second enfant du couple, âgé de quatre mois, a fait l'objet d'une mesure de placement d'urgence. Selon le procureur de la République, la jeune mère de l'enfant faisait l'objet d'un suivi de la part des services sociaux départementaux et l'enfant avait déjà été retiré, puis rendue récemment, à ses parents.

Le parquet de Toulouse a ordonné une autopsie de la petite victime afin de déterminer les causes exactes de la mort, ainsi que de recenser les sévices qui lui ont été infligés.

 

 

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