Isère : lors d'une dispute, elle tue son mari à coup de marteau

Auteur(s)
MM
Publié le 18 décembre 2014 - 16:45
Mis à jour le 19 décembre 2014 - 10:21
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Une voiture de gendarmerie.
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©Bob Edme/AP/Sipa
Les gendarmes ont arrêté une femme soupçonnée d'avoir tué son mari à l'aide d'un marteau.
©Bob Edme/AP/Sipa
Une femme est soupçonnée d'avoir tué son mari à coup de marteau en Isère dans la nuit de mercredi 17à jeudi 18. Une dispute conjugale pourrait être à l'origine du drame.

C'est une banale dispute conjugale qui a tourné au drame dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 à Susville en Isère. Une femme est soupçonné d'avoir tué son mari à coup de marteau alors qu'elle se disputait violemment avec lui rapporte le journal le Dauphiné-Libéré.

Les faits semblent s'être déroulés en deux temps. Vers 22h15 mercredi soir, une femme "visiblement très excité" appelle les gendarmes en prétendant avoir été frappé par son conjoint dont elle souhaitait divorcer.  Arrivé sur les lieux, les militaires constatent  "qu'elle ne présentait aucune trace de violence et ne voulait pas porter plainte", selon  le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat. "Elle souhaitait que son mari quitte le domicile car elle voulait entamer une procédure de divorce mais ce dernier a décliné la proposition des gendarmes d'être relogé ailleurs", a expliqué  le magistrat, ajoutant que les gendarmes étaient partis "une quarantaine de minutes plus tard, alors que la situation était apaisée en apparence".

Cependant les forces de l'ordre reçoivent un second appel vers 1 heure du matin, cette fois passé par les voisins du couple. A leur arrivée, ils trouvent dans le garage le corps du mari "tué d'un ou plusieurs coups de marteau", ainsi que l'arme du crime, selon le parquet. 

D'après les informations du Dauphiné-Libéré, l'épouse, qui s'est rendue aux gendarmes sans heurts, a été placée en garde à vue mais n'a pu encore être entendue: affirmant avoir été victime de violences, elle devait d'abord être examinée jeudi matin par les médecins, a précisé le magistrat. Agée de 38 ans, le mari était connu de la justice "pour des atteintes aux biens mais pas pour des faits de violence", a souligné le procureur.

 

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