Huawei, ZTE et autres marques chinoises interdites aux États-Unis
Les Américains ne pourront plus s’équiper en matériels et services télécoms fabriqués par des grandes entreprises technologiques chinoises. Les marques Huawei, ZTE, Hytera ou encore Dahua et Hikvision se sont en effet vues retirer l’autorisation de vente sur le territoire américain.
Selon l’autorité fédérale américaine, les produits de ces marques représentent une menace pour la sécurité nationale des États-Unis. Elles ne pourront donc plus vendre leurs équipements télécoms sur le territoire américain et n’obtiendront plus aucune autorisation de mise sur le marché.
Les entreprises chinoises démentent représenter une menace
La dirigeante de la FCC, les sociétés comme Huawei et ZTE ont été identifiées comme posant des problèmes de sécurité via leurs équipements de télécommunication dès 2019, mais elles étaient encore autorisées à vendre leurs produits. Mais la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine continue à faire rage. Et contrairement à ce que certains attendaient, Joe Biden n’applique pas une politique plus tendre que son prédécesseur Donald Trump sur ce dossier.
Seule la marque Hikvision, qui commercialise des produits de vidéosurveillance, a répondu à cette annonce américaine : elle estime ne présenter aucune menace pour la sécurité des États-Unis et affirme qu’il « n’y a aucun justification technique ou juridique à la décision de la Federal Communications Commission. »
Les ambitions de la Chine compromises par la fermeté américaine
Mais les États-Unis devraient camper sur cette position, qui semble répondre à une volonté, globalement, de contrarier l’expansion de la Chine sur le terrain de la technologie : en octobre dernier, le département du commerce américain a empêché les sociétés technologiques chinoises d’obtenir certains semi-conducteurs qui comportent du matériel américain. Une vraie entrave à l’ambition du gouvernement chinois qui espérait bien prendre le leadership dans certains domaines technologiques tels que l’Intelligence artificielle et les superordinateurs.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.