Présidentielle : que faisaient les six "petits" candidats pendant le débat ?

Auteur(s)
La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 21 mars 2017 - 12:01
Image
Philippe Poutou lors d'un meeting à Bordeaux le 16 mars 2017
Crédits
© GEORGES GOBET / AFP
Phillippe Poutou devait participer à l'Autre débat sur Explicit, mais a dû annuler laissant seuls Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade.
© GEORGES GOBET / AFP
Les cinq candidats les mieux lotis dans les sondages étaient lundi soir sur TF1 pour participer à un grand débat. Parmi les six autres, dont beaucoup ont dénoncé cette façon de faire, plusieurs se sont répartis sur différentes chaînes quand d'autres ont brillé par leur absence.

Le débat entre les cinq "principaux" candidats (Fillon, Le Pen, Macron, Mélenchon et Hâmon), lundi 20 sur TF1, avait provoqué la polémique quant au respect des six "petits candidats". Parmi eux, certains ont tenté de se démarquer sur d'autres chaînes, quand d'autres ont préféré le silence comme défense.

Explicite, le média en ligne fondé par des anciens d'i>Télé a tenté de rassembler ces six candidats pour une émission baptisée L'autre débat. Un concept qui est assez vite retombé. Car si quatre des six prétendants avaient évoqué leur participation à cette soirée, seuls Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) et Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) étaient présents en direct via Facebook pour présenter leurs mesures en 1 heure 45 de débat.

D'accord sur plusieurs points (hausse du Smic, fin de l'état d'urgence, droit de vote des étrangers), les deux candidats ont exposé leurs idées: interdiction des suppressions d'emplois, dépénalisation du cannabis, accueil des migrants pour Nathalie Arthaud; combat contre le "capitalisme financier", Ben Laden agent de la CIA  et société plus "humaine" pour Jacques Cheminade.

Le candidat du NPA Philippe Poutou devait également participer à ce débat. Mais le syndicaliste CGT a été retenu au sein de son usine Ford de Blanquefort (Gironde), où il travaille actuellement à la sauvegarde des 950 emplois menacés par une fermeture prévue pour 2018. Il s'est excusé de cette absence via Twitter.

Autre candidat pressenti pour participer à ce débat, le centriste Jean Lassalle a finalement décliné l'invitation. Il a en revanche, quelques heures avant le début du débat sur TF1, ostensiblement rappelé sur Twitter son opposition à une distinction entre "candidats" et "sous-candidats".

Nicolas Dupont-Aignan, qui avait claqué la porte du JT de TF1 samedi 18 pour marquer son opposition au débat à cinq, avait lui choisi de participer à Touche pas à mon poste. L'occasion pour lui de dénoncer une nouvelle fois ce concept, avant de se plier au jeu du "rassrah ou darka" (angoissant ou amusant) quant aux "principaux" candidats et François Hollande.

Le représentant de l'UPR François Asselineau était quant à lui l'invité de Public Sénat, où le sulfureux candidat s'est notamment défendu de toute thèse "complotiste".

À LIRE AUSSI

Image
Le premier débat télévisé entre les principaux candidats à la présidentielle Francois Fillon, Emmanu
Présidentielle : Laïcité, affaires et piques, les points forts du débat
Laïcité, affaires, piques à fleurets de moins en moins mouchetés : voici quelques-uns des temps forts de la confrontation organisée sur TF1, qui a mis aux prises lundi...
21 mars 2017 - 03:23
Politique
Image
Audrey Crespo-Mara sur le JT de TF1.
Le maire de La Salvetat-sur-Agout traite Audrey Crespo-Mara de "poufiasse" et de prostituée sur Facebook
Thibault Estadieu, maire de La Salvetat-sur-Agout, a qualifié sur son compte Facebook la journaliste Audrey Crespo-Mara de "poufiasse", "cagole" qui "n'a qu'à aller se...
20 mars 2017 - 17:50
Politique
Image
Nicolas Dupont-Aignan le 2 février 2017 à Paris
Fâché de ne pas être invité au "Grand Débat", Nicolas Dupont-Aignan quitte brusquement le plateau du JT de TF1 (VIDEO)
Absent du débat entre les cinq "principaux" candidats à la présidentielle diffusé sur TF1, Nicolas Dupont-Aignan a manifesté son mécontentement en quittant le plateau ...
19 mars 2017 - 12:39
Politique

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.