Christophe Caresche (PS) : "c'est une erreur de se priver de la manne" du travail du dimanche

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PP
Publié le 03 décembre 2014 - 09:55
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Christophe Caresche.
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Christophe Caresch était l'invité de France Inter, ce mercredi 3 décembre.
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Christophe Caresche était l'invité de France Inter, ce mercredi matin. Le député de Paris est notamment revenu sur le débat actuellement en cours à la mairie de Paris sur une extension du travail le dimanche.

Arnaud Montebourg critique la politique gouvernementale

"C'est vrai qu'on n'est pas loin d'une décennie perdue, le risque de déflation est à prendre au sérieux".

"Il a été ministre de l'Economie et au gouvernement pendant deux ans et demie, cette politique c'est aussi la sienne. Il faut avoir un peu de dignité en politique".

"J'en vois pas mal qui sont sortis du gouvernement et qui se laissent aller. C'est un des problèmes de la période: le manque de responsabilité et d'éthique".

 

La "loi Macron"

"C'est une loi extrêmement importante, peut-être l'une des principales du quinquennat car elle pose les réformes pour que l'on ait plus d'activité, plus d'emploi et plus de pouvoir d'achat".

 

Le travail du dimanche

"J'ai du mal à comprendre… (l'opposition d'Anne Hidalgo, la maire de Paris, contre le projet d'extension du travail le dimanche, NDLR)".

"A Paris, compte tenu de l'impact touristique, la question du travail le dimanche doit être traitée afin que ce gisement soit exploité".

"Le sujet à Paris c'est le tourisme international, avec des dizaines de millions de touristes à Paris et c'est une erreur de se priver de cette manne car les grands magasins sont prêts à ouvrir le dimanche et les salariés verront augmenter considérablement leur pouvoir d'achat. Il faut aller dans cette direction et c'est ce que propose le gouvernement".

 

Les Danois ont autorisé le travail le dimanche, résultat: les petits commerces sont en perte de vitesse

"C'est vrai qu'il faut être prudent en ce qui concerne les territoires en-dehors de Paris. Mais ce que propose Emmanuel Macron est équilibré: de cinq dimanches il veut passer à douze. Ça fait un dimanche par mois, à la convenance du maire qui pourrait ou non accorder sept de ces dimanches".

"Ce n'est pas un déséquilibre, ça peut donner un peu de souplesse et de flexibilité".

"Ce sont ceux qui nous expliquent qu'il faut faire plus de demande et de consommation qui nous le reprochent et qui font une critique de la société de consommation".

"Plus de 8 millions de Français travaillent le dimanche aujourd'hui et pas seulement dans le privé: la mairie de Paris est sans doute à Paris le premier employeur de personnel le dimanche (…) je vois beaucoup de gens qui sont très heureux de travailler le dimanche".

 

Le gouvernement pourrait-il passer en force si la mairie de Paris ne trouve pas d'accord sur le travail du dimanche?

"Je ne vois pas, honnêtement, comment on pourrait trouver un compromis sur la base du rapport actuel. Ça va être compliqué, oui".

 

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