#balancetonporc : Jean Lassalle dément avoir mis "une main aux fesses" à une attachée parlementaire

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 17 octobre 2017 - 12:42
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Le député Jean Lassalle, candidat à l'élection présidentielle, le 27 mars 2017 à Saint-Viaud
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Jean Lassalle a nié avoir mis "une main aux fesses" à une attaché parlementaire.
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Julia Castanier, directrice de la communication du PCF, a accusé sur Twitter le député Jean Lassalle de lui avoir mis une main aux fesses à l'Assemblée où elle officiait comme attachée parlementaire. Ce dernier nie en bloc.

Dans la foulée du scandale Harvey Weinstein, accusé d'harcèlement, d'agressions sexuelles et de viols, la journaliste française Sandra Muller a lancé vendredi 13 sur Twitter un appel à la libération de la parole des femmes victimes de harcèlement dans le cadre du travail sous le hashtag #balancetonporc. Elle a elle-même livré le nom d'un ancien patron de chaîne de télévision qui lui aurait tenu des propos outranciers.

Des dizaines de milliers de témoignages ont été mis en ligne sur le réseau social, témoignant d'un profond problème de société touchant tous les milieux. Parmi ceux-ci, Julia Castanier, directrice de la communication du PCF, a fait savoir qu'elle avait été agressée sexuellement par le député Jean Lassalle lorsqu'elle avait 25 ans.

"J’avais 25 ans et j’étais attachée parlementaire. En allant vers l’hémicycle, Jean Lassalle m’a mis une main aux fesses. #Balancetonporc", a-t-elle fait savoir. Un témoignage retweeté près de 2.000 fois.

Un comportement nié par l'ancien candidat à l'élection présidentielle. "Je ne connais pas cette dame. Je ne me souviens pas de cet épisode. Je suis quelqu’un de truculent, de tactile, mais je sais faire la différence entre une main sur un bras que je reconnais poser aussi bien sur les hommes que sur les femmes et une main au cul, je m’en souviendrais!", a déclaré à Sud-Ouest le député des Pyrénées-Atlantiques.

"Je reconnais un mal-être au niveau de certaines femmes qui ont été abusées. Je respecte leur colère. Mais je n’ai jamais essayé de leur faire du mal. Je déplore simplement la vitesse à laquelle nous nous transformons en Américains avec cette judiciarisation de tout. Pour l’heure, je n’ai pas l’intention de porter plainte pour diffamation", a également fait savoir Jean Lassalle.

Steve Campagne, attaché parlementaire du député, s'est voulu plus offensif dans La République des Pyrénées: "S'il y a eu de tels actes, il faut porter plainte et apporter des preuves. Sinon, c'est de la diffamation pure et dure et une démarche juridique pourrait être engagée". Et d'ajouter: "Julia Castanier me semble dans une démarche de communicante. On attaque un personnage public pour se faire entendre de la presse locale et nationale".

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