"SOS cantine, les chefs contre-attaquent" : quand les réfectoires scolaires sont passés au crible (vidéo)
Après les cuisines des professionnels, c'est maintenant au tour des réfectoires scolaires d'être passés au crible. Dans sa nouvelle émission, diffusée pour la première fois ce mercredi 6 au soir et baptisée SOS cantines: les chefs contre-attaquent, M6 a donc décidé de faire appel à des professionnels pour aider les écoles à préparer de meilleurs repas aux enfants.
Le premier épisode mettra en lumière Valérie et Caroline, deux cantinières d'écoles de Béthune, lesquelles sont convaincues que la qualité des repas servis aux petits pourrait être améliorée. Au total, quatre grands chefs cuisiniers viendront donc à leur rescousse: Norbert Tarayre, Ghislaine Arabian, Coline Faulquier et Pierre Augé. Et tous ont le même point commun: "un amour de la bonne cuisine, une exigence sur le choix des produits, mais avant tout, le fait d'être des parents d'enfants qui mangent ou ont mangé à la cantine".
Avec @NorbertTarayre, @colinetopchef, @pierreaugeoff et Ghislaine Arabian fini le mauvais goût ! SOS Cantine : #LCCA ce soir à 21:00 pic.twitter.com/xl9nJbTEOe
— M6 (@M6) 6 septembre 2017
Pour rappel, deux enfants sur trois déjeunent à la cantine en France. Et au cours de sa scolarité, un élève n'y mange pas moins de 2.000 repas. Seulement voilà: nombreux sont ceux qui n'apprécient pas la nourriture servie dans les assiettes. Preuve en est: selon les chiffres divulgués par M6, 70% de ce qui est servi finit dans la poubelle. Autrement dit, à l'échelle de la France, le gâchis dans les cantines remplit l'équivalent de 32 camions poubelles par jour. Un chiffre inquiétant sachant que le repas du midi est pourtant censé combler 40% des besoins alimentaires quotidiens d'un enfant en pleine croissance.
Dans la bande-annonce de l'émission, les internautes peuvent s'apercevoir que les chefs cuisiniers font part de leur constat au maire de la ville, Olivier Gacquerre. Et d'après les derniers éléments divulgués par le Huffpost, leur venue a, semble-t-il, fait bouger les choses. "Les chefs sont venus avec des idées préconçues. Ils ne savaient pas que pour cuisiner pour 3.200 élèves chaque midi, il fallait des quantités astronomiques de nourriture et surtout respecter des normes d'hygiène drastiques", a-t-il déclaré. Et d'ajouter: "Mais ils sont aussi venus avec un vrai savoir-faire. Ils nous ont donné quelques astuces qui vont pouvoir faire la différence".
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